Publié dans Société

Mise en place de l’usine « NUTRISET» dans le Sud - Production en vue de 500 tonnes de compléments alimentaires par an

Publié le jeudi, 11 mars 2021

Une étape décisive dans la lutte contre la malnutrition dans le Sud. Une usine « NUTRISET» sera bientôt mise en place à Madagascar, plus précisément à Taolagnaro. Les travaux de construction de cette fabrique démarreront prochainement, selon les informations recueillies. D’ailleurs, le container- usine est déjà en transit maritime vers sa localité d’implantation. Cette usine va produite jusqu’à 500 tonnes de compléments alimentaires par an, soit 10 millions de sachets, au profit des enfants des Régions d’ Androy et d’Anosy. « L’association Fitia, partenaire de la Fondation Mérieux et le groupe NUTRISET dans la réalisation de ce projet, se chargera de l’exploitation de l’usine, de la production des compléments nutritionnels et de leur distribution dans les cantines scolaires », informe Luciana Rakoatoarisoa, représentante de la Fondation Mérieux à Madagascar. Hier, une délégation conduite par la Première Dame Mialy Rajoelina a effectué une visite du terrain où va être construite l’usine à Taolagnaro. Une réunion de travail pour les mises au point et la finalisation des modalités d’installation s’est tenue à l’occasion. 
Concrétisation d’une rencontre en 2019
La réalisation de ce projet de mise en place d’une usine « NUTRISET » dans la Grande île résulte de la rencontre entre Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar, et Alain Mérieux, président de la Fondation Mérieux, en novembre 2019 à Lyon. Le président de ladite Fondation, implantée dans le pays depuis 2006, a souhaité apporter son aide face à la priorité de la santé publique identifiée par le Chef de l’Etat Malagasy. La malnutrition, plus intense dans le Sud, en fait partie. Pour concrétiser la rencontre, Mr Mérieux a fait appel au groupe NUTRISET, expert mondial de la lutte contre la malnutrition, pour la mise en place de l’usine- container dédiée à la production des compléments alimentaires destinés pour les enfants du Sud. L’association Fitia, bénéficiant de l’expertise de NUTRISET, prendra le relais dans l’exploitation, la production et le dispatching. Quoi qu’il en soit, cette usine constitue une solution concrète et sur le long terme pour renforcer la lutte contre la malnutrition et pour faire face au Kere, fragilisant notamment les enfants dans le Sud…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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